Découvrir le site : Selon sa morphologie

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Parmi le vaste monde horloger, chacun se fait une vision différente des exemplaires et des pièces qui le jalonnent. Cependant, il existe des constantes, et certaines pièces sont rapidement associées à une image, à un porteur. Quand on pense à une Casio G-Shock, on l’associe plus rapidement à un jeune skateur qui rentre des pop shove-it sur des activités Place de la République à Paris qu’à un trader de contrat sur le marché à terme londonien LIFFE. Il en va de même pour une Reverso, plutôt associée à un père/une mère de famille habitant rue de la Paroisse à Versailles qui a bien réussi sa vie et qui se fait le plaisir de la trentaine. En somme d’un côté une montre sportive, et de l’autre une montre classique que l’on associe avec les quelques images culturelles que l’on a en mémoire, c’est rapide et ça marche toujours. Quel dommage cependant de continuer à se mettre en tête qu’une montre ou une autre se cantonne à un style. Le monde de l’horlogerie est plein de ces préjugés ( qui proviennent souvent d’une part de vérité, certes ) qui se déconstruisent aujourd’hui pour laisser place à plus de créativité et d’audace. On trouve aujourd’hui de nombreux contre-exemples et le véritable intérêt est de passer outre ces codes. Et de ne même pas y songer.

Plusieurs facteurs détermineront quelle sera la montre de la journée : votre humeur, votre activité sportive que vous pratiquerez entre midi et deux ou encore les rendez-vous que vous pouvez avoir le jour même. Mais le plus important de tous est votre style du moment. Votre montre doit en effet lui faire écho ; on voit mal un vêtement porté avec une flic-flac. Votre habillement du jour est inspirée par des couleurs neutres et un effet épuré ? Les motifs et imprimés ne seront donc pas de sortie ce jour. Votre montre devra répondre à cet esprit et être teintée d’une ( apparente ) simplicité. Vendredi est passé, c’est donc le weekend ! afin de bénéficier au maximum de ces deux jours, vous pouvez décontracter vos styles ( sans évidemment tomber dans la négligence ). C’est l’occasion pour partir votre veste en jeans ou votre bomber. Vos vêtements vous donneront un air casual classe, votre montre devra en faire de même. Ni trop formelle pour être portée avec autre chose qu’un vêtement, ni trop simple pour en faire quelque chose de vraiment clef de vos styles.

Il est cocasse qu’une des plus géniales trouvailles de Breguet et, qui peut le contester, une des plus efficaces – rien moins que la montre-bracelet -, soit totalement inaperçue à l’époque. Et toutefois, documents à l’appui, on sait de façon certaine que, sur une commande de la Reine de Naples du 8 juin 1810, Abraham-Louis Breguet a conçu notamment pour cet usage et réalisé dans ses ateliers la première montre-bracelet connue au monde, la montre Breguet N° 2639. Avec ses 34 pendules et montres achetées entre 1808 et 1814, l’ambitieuse et très belle Reine de Naples occupe la première place au palmarès des meilleurs clients de Breguet. Allons à Paris où sont précieusement conservées les archives historiques de la maison Breguet, au cœur de la Place Vendôme. Ouvrons d’abord le livre des commandes spéciales ( on disait alors les « commissions » ) qui rassemble les demandes spécifiques des prospects n’ayant pas trouvé leur coup de coeur avec les pièces disponibles présentées par Breguet. Ce livre passionnant est rempli de toutes sortes de complications ou de fantaisies qu’Abraham-Louis Breguet acceptait de réaliser pour sa clientèle, souvent des personnages puissants et célèbres.

C’est à sa création que la Santos acquière sa forme moderne. Le démarrage de la montre est tout bonnement extraordinaire. En 1978, la Santos est proposée sur l’aérodrome du Bourget, où les personnalités du monde entier se rendent spécialement en jet privé. L’année suivante, c’est à New York qu’un team building tout autant unique est organisé. Le pari est risqué, mais de winner. Avec ses vis apparentes, son style art déco, et son alliance or/acier ( une première pour l’époque ! ), la Santos rencontre un succès planétaire. Dans les années 80, elle devient l’accessoire préféré des personnalités, des aristocrates, mais aussi des golden boys des places boursières. Elle se retrouve même au poignet de Michael Douglas, dans une version entièrement en or, dans le film « Wall Street » d’Oliver Stone ( 1988 ). Depuis, Cartier n’a cessé de décliner la Santos sous toutes ses formes. Véritable pilier du catalogue de la marque, la Santos connaîtra des complications diverses ( phase de lune, quantième perpétuel, chronographe… ), toutes sortes de mouvements ( quartz, manuel ou automatique ), des métaux précieux ( l’or jaune évidemment, mais aussi le platine, le carbone, l’or rose ou clair ), différentes tailles ou épaisseurs, des boîtes bombées ou droites, des cadrans squelettés, divers coloris…pour un total de plus de 100 références ! Mais toujours en restant fidèles à elle-même, à cet ADN si fort, fait d’élégance et d’esprit pionnier. La Santos fut de nouveau développée en 2004 et ensuite en 2018, dernière version en date. À ce jour, on pense que Cartier a vendu près de 2 centaines de milliers de Santos dans le monde. Un chiffre qui peut donner le tournis, mais qui est signe aussi de la réussite du modèle et de sa vie professionnelle hors-norme.

Jusque là il existaient des horloges depuis plusieurs siècles et ces horloges fonctionnaient avec comme source d’énergie, des POIDS et comme système régulateur, le FOLIOT, simple barre horizontale placée sur l’axe d’échappement qui pivotait à sa partie inférieure, mais était suspendu à la supérieure. Ces deux substances, poids et foliot suspendu, entraînaient une exigence, celle de conserver l’horloge dans une excellente position très verticale et c’est là que se trouve la différence, car la montre marche dans toute les positions, mais il fallait par ailleurs pour y parvenir modifier les 2 composants cités. Ce sont ces 2 modifications qui ont caractérisées la montre à ses débuts. L’énergie des poids fut remplacée par un ressort enroulé logé dans une « boîte » le cylindre, qui se vit, par obligation, associé à la fusée afin de donner une énergie des plus constante possible, ce qui était le cas des poids. Barillet et fusée étaient reliés par une cordelette en boyau et ensuite par une chaînette ( je place dans les paragraphes suivants ce couple barillet/fusée source d’énergie des montres ).

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